• Vendredi après-midi, je suis allé en ville pour trouver un cadeau de fête des mères, avec une amie. On a fini par aller m'acheter un blouson, mais c'est une autre histoire (depuis le temps que j'en avais besoin)...

    Bref on fait du lèche-vitrine pour trouver LE cadeau indispesable, et là une ancienne camarade de classe nous croise et nous dit bonjour, chose assez incroyable sachant qu'elle nous ignorait royalement à chaque fois qu'on la croisait, d'habitude... Laëtita ne la voit pas, moi si. Je le lui dis donc, sauf que j'ai oublié son nom... Je me pose la question à voix haute "Tain mais c'est fou comment elle s'appelle ?" et là une voix me dit "Moi c'est Karim".

    Je me retourne et je vois un gars moche mais charmant qui me fait un grand sourire. J'éclate de rire et je réponds "Non c'est pas ça. Mais moi c'est Guillaume.". On continue d'avancer et Laëtita en profite évidemment pour me chambrer.

    On arrive à Darjeeling et on entre pour qu'elle prenne un pyjama à sa mère. Le prix la fait reculer, on ressort donc. On se pose sur le trottoir et elle téléphone à sa soeur pour commencer les pourparlers économiques. Et là...

    "N'aie pas peur, ceci n'est pas une agression". Tain décidément... Je me retourne encore, et là je vois un autre Maghrébin, lui bien bien canon, qui me fait un grand sourire aussi. "De toute façon t'es pas du genre à me faire peur", réponds-je en souriant également (j'entends Laëtitia pouffer derrière moi).
    - T'as pas de problème de racisme ? demande-t-il.
    - Ah non, aucun, dis-je, en pensant "d'ailleurs si tu pourrais le vérifier par toi-même si tu voulais".
    - Ok c'est cool. On vend des autocollants pour blablabla...

    J'ai pas trop écouté la suite, je matais trop pour ça. Donc finalement je lui ai acheté un autocollant (j'ai mystérieusement retrouvé des sous dans mon porte-monnaie) alors que Laëtitia hurlait "Hey je croyais que t'avais pas de quoi me payer une glace !" (ce que je croyais aussi en fait).

    Il est reparti avec un grand sourire en me disant "Merci. Et pour la glace c'est vachement pas galant. :-D".

    Bilan, pour de beaux yeux je suis capable de me faire arnaquer. M'enfin j'ai un bel autocollant "Black, blanc, beur, c'est la même couleur", maintenant...


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  • ... ou chroniques d'un stage de géologie dans les Alpes.

    Vendredi 19 mai.

    2h53. Me voilà de retour dans ma chambre après ma "recontre avec l'alcool" (voir le sujet du même nom). Le car part à 4h. Vais-je me coucher ou prendre une douche ? A cette heure là l'eau doit être glaciale. Au lit. Je me couche sans dormir, juste pour récupérer un peu. Le réveil sonne à 3h10. C'est parti ! Petit déjeuner dans la chambre, qui traîne en longueur, puis habillage et fignolage du sac...

    3h35. Je suis prêt. Direction l'entrée du lycée, le car ne devrait pas tarder.

    4h15. Enfin ! Il arrive. Les chous et moi appliquons notre plan d'attaque : Anne-so fonce dans le car pour trouver une bonne placen Laëtitia et moi nous chargeons de mettre les sacs dans la soute. Ca fonctionne, nous sommes bien placés. On dégaine les oreillers et c'est parti pur l'aventure : fin de la nuit blanche, maintenant on dort... par à-coups.

    On passe par Paris, Dijon, Lyon et Grenoble, et à chaque fois je regrette de ne pas m'arrêter pour aller passer du temps avec tous ceux que j'y apprécie. Je suis donc assez maussade, et non ce n'est pas la gueule de bois.
    Je me console en regardant le paysage : la plate et monotone Beauce (ou Brie ?), la Bourgogne et ses vaches toutes petites, la ville de Lyon, les châteaux le long de la route, et enfin les montagnes !

    Je suis rarement allé en montagne, mon émerveillement est donc sincère et presque nouveau. Je n'écoute pas les commentaires des profs. Quel intérêt ont-ils ? Je refuse que ces merveilles soient ravalées au rang de simples rochers poussés par la tectonique des plaques. Il y a deux choses dans l'univers que je ne veux pas que l'on m'explique : les pierres et les astres. Poser des mots et des concepts scientifiques sur ces notions relève du sacrilège et leur enlève toute leur beauté, toute leur magie, tout l'attrait qu'elles execrent sur moi et mon imaginaire.

    Les massifs, pics et monts que je vois défiler sont sublimes, magnifiques, écrasants, formidables, majestueux... Comme pour la Lune, je pourrais me poser dans un champ et admirer chacune de ces structures pendant des heures. La neige ne m'attire pas, un mont couvert d'herbe rase et de sapin et plus beau à mes yeux qu'un pic blanc pur. Comme j'envie les Grenoblois pour la vue qu'ils ont !!!!!

    Nous arrivons finalement dans les Alpes proprement dites. Les torrents et les cascades jaillissant parmi les pins et les mélèzes me ravissent. Les pentes abruptes m'enchantent. Je repère trois marmottes en bordure de la route, et je suis aux anges...

    17h30. Nous nous arrêtons au niveau du col du Lautaret et nous grimpons pour avoir une vue d'ensemble de la région. Là encore je n'écoute pas els profs. D'une part j'ai froid, d'autre part ils ne parlent pas assez fort, et enfin je m'en fous royalement. J'observe sans chercher à analyser. Je ne suis pas un géologue et je ne veux pas le devenir.

    19h. Nous arrivons au club-village où nous logerons. Installation dans unechambre avec trois autres gars (une première depuis que je suis ouvertement gay) et dîner. Ensuite, conférence avec un prof à la retraite. C'est confirmé : malgré la passion qu'il met dans son discours, il ne me convertira pas. Demain nous marcherons dansla montagne, c'est tout ce qui importe pour moi. Il est 23h30 quand j'éteins la lumière.


    Samedi 20 mai.

    7h15. Le réveil sonne. Debout, petit déj, et départ à 8h.

    Direction le Chenaillet. Le car nous dépose au pied, genre à 1200 mètres. On a juste 1300 mètres à grimper. On commence, le coeur vaillant. Le coeur ne reste pas vaillant longtemps. On en chie comme des bêtes. J'adore ça. Deux ans sans sport ne m'aident pas tellement à garder mon souffle, mais je suis la cadence avec une facilité (tout est relatif hein) qui me stupéfie. Mes petits poumons ne se sont pas atrophiés en deux ans...
    Les marmottes crient, les fleurs sont jolies, et nous nous grimpons encore et encore... On croise d'autres prépas, le Chenaillet est LE mont incontournable quand on étudie l'histoire des Alpes... Je mate donc un peu, histoire de commencer à repérer lesquels parmi mes futurs collègues sont intéressants... Mais la montagne est quand même bien plus belle que c'est espèce de Parisiens qui vont grimper la motagne habillés avec des vestes de velours et des chaussures de ville.
    Je m'éclate, c'est le bonheur total. Ca fait longtemps que mes poumons me font désespérément comprendre qu'ils vont lâcher d'un moment à l'autre, mais je ne les crois plus et je les sollicite encore. Je marche sans penser à rien, en jetant de temps en temps un oeil au-dessus et en dessous de moi, c'est parfait. Les pauses tombent à point à chaque fois.

    On n'arrive pas au sommet, il y a de la neige, mais on monte haut quand même. On admire des basalttes en coussin. Je vais les voir juste parce que le chemin est escarpé et que ça m'amuse de le gravir.

    On redescend ensuite un peu pour aller de l'autre côté de la montagne. On croise encore des "ennemis", donc je mate encore un peu. Je grimpe, je marche, je fais mon show, un vrai gamin. J'adore ça...

    Finalement on redescend, c'est dommage, c'était bien, mais il se fait tard. J'ai les oreilles en feu, la casquette ne els a pas protégées. C'est hyper douloureux. j'aurais dû faire gaffe, c'est le seul endroit où je prends des coups de coleil, ça ne loupe jamais.

    On rentre, douche, dîner, encore une petite conférence avec nos profs, et ensuite glandouillage et lecture.


    Dimanche 21 Mai.

    Lever 7h15 encore. Journée pas super, on s'arrête souvent, on roule beaucoup, c'est soulant, on ne grimpe presque pas. Ceci dit on voit du paysage et des fleurs (ça permet de réviser pour le TP du concours), donc c'est pas si mal... Rien à ajouter pour celle là... On s'est fait traiter de clochard par un vieux con du pays ("ça fait longtemps qu'on n'avait pas vu de clochard au village") quand on s'est arrêté quelque part pour pique-niquer sur la place du village, j'ai eu envie de répondre "Ca fait longtemps que j'avais pas vu un gros con", mais je me suis retenu.


    Lundi 22 Mai.

    Deux excursions, une par demi journée. Je ne me rapelle plus de la matinée, mais l'après-midi était vraiment génial. Là on a grimpé, mais cette fois-ci c'était dangereux, vraiment ! Absolument super, je croyais avoir le vertige mais en fait non, c'était juste un mélange de peur, d'excitation, d'entêtement, de volonté, de fierté, un cocktail détonnant de sentiments mêlés... J'ai tout simplement adoré. Sûrement moins de sensations qu'un saut à l'élastique, mais ça donne envie de recommencer.

    Et le soir on n'a pas eu de conférence donc c'était encore mieux. On a fait la fiesta (enfin jusqu'à minuit seulement lol)...


    Et mardi on est reparti. C'était trop court, mais c'était génial. J'aime la montagne, les rochers, les arbres, le froid...


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  • « Il faut tout tester » est un principe intéressant. Je ne l’applique pas à tout, loin s’en faut. Mais l’alcool faisait partie des choses que je n’avais pas encore vraiment expérimentées. C’est chose faite depuis jeudi 18 mai.

     

     

    Encadré de mes amies, j’ai été initié. Nous sommes d’abord allés dans un bar, où j’ai bu une Teq Paf (mal frappée, la faute à l’inexpérience on va dire), une vodka pèche puis deux vodka violette (pas enchaînées en 5 minutes, hein…). A ma grande surprise, j’ai bien aimé et j’ai bien supporté. Après ça on a fait un crochet par le MacDo où j’ai pris une portion de frites (oui je sais c’est de la triche), avant d’aller chez un camarade de classe rejoindre tout le monde.

     

     

    J’ai été accueilli avec un fond de calva à boire cul sec (comme le reste ceci dit). Ca brûle et c’est infâme, mais ça ne passe pas trop mal. Ensuite j’ai eu droit à un verre de gin tonic-orange-pamplemousse pas trop fort et à pas mal d’autres découvertes, whisky avec je sais plus trop quoi par exemple…

     

     

    J’ai su m’arrêter quand j’ai senti que je commençais à ne plus contrôler la situation. La tête ne me tournait pas, mais j’étais un peu ailleurs.

     

     

    Contrairement à mes craintes, l’alcool ne me pousse pas à sauter sur tous les garçons qui passent. A vrai dire je n’étais peut-être pas assez atteint pour en arriver là. Je ris bêtement avec une rire atroce en me cachant la bouche des deux mains. Ca doit être assez minable à voir  :-D Il paraît que j’ai hurlé « Mon amour mon cœur » d’Anaïs dans l’appart. Je me souviens de l’avoir chanté, mais pas braillé… Mais bon comme on a dû partir ensuite pour cause d’excès de bruit, peut-être qu’effectivement…

     

     

    Donc on arrive dans la rue, je rigole toujours autant pour rien, et je commence à me lancer quelques défis ridicules, du genre « Regarde je peux marcher droit » ou « Je te jure que je paux aller jusqu’au bout de la rue sans rigoler », autant de challenges impossibles à relever… J’ai aussi fait des constats très importants, comme « Faut que j’arrête de rigoler on dirait un débile » et autres « Je suis bourré »… Bref je racontais un tas de conneries sans intérêt qui me faisaient encore plus rire quand je m’en rendais compte. Ma boulettude gentillette se révèle dans toute sa splendeur sous l’effet de l’alcool, et c’est marrant.

     

     

    Bilan, à réitérer, pourquoi pas ! Je n’aime pas ça au point de perdre toute vigilance et de boire quand je dois conduire, mais c’est agréable quand même.


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  • - Guillaume, ce serait bien que tu ailles au Salon de l'Agriculture pour rencontrer des étudiants en agronomie et des industriels !

    - Hem... Ouais ça va être super je vais me faire chier comme un rat mort maman, super idée !

    (euh c'était une réponse mentale)

     

    Donc en route pour l'aventure. J'ai réussi à trouver une partenaire de foire en la personne de maz', qui a accepté de m'accompagner quand je lui ai dit qu'il y aurait surement des dégustations gratuites.

    Arrive donc le jour fatidique, avant-dernier jour de mes vacances. Levé à 4h du matin, je m'aperçois que ma mère est déjà en train de déneiger ma voiture, seule dans le froid alors que je lui avait dit de rester au lit. Je ne la mérite pas. Bref.

    A 5h j'arrive là où le car est censé me prendre. En piste. Je pénètre dans un car où la moyenne d'âge frôle les 60 ans. Je décide de dormir pour ne plus entendre "Hey Marcel, tu sais où il en est, Michel, avec son cancer ?". Heureusement je suis côté fenêtre, je peux donc m'appuyer sur elle et non sur mon voisin.

     

    A 7h, je reçois un texto de maz' : "je me couche, ça te dérange si je n'arrive qu'à midi ?". Hem... Je sens le coup foireux :-p .

     

    A 10h, nous arrivons enfin au Salon de l'Agriculture, avec une heure de retard (tant mieux). J'apprends que toute sortie est définitive et je décide donc d'attendre maz' dehors, parce que sibnon je ne pourrai pas lui donner son billet. J'attends donc deux heures, normal. Ca caille un peu (beaucoup). Je frôle José Bové à la sortie du métro. J'aurais bien aimé avoir l'idée et le courage de lui dire que mon métier consistera à fabriquer des OGM, juste pour voir sa réaction (c'est pas forcément vrai). Trop tard, il est passé.

    J'attends.

    Lulu m'envoie un texto pour me demander comment ça se passe. Je lui réponds qu'on n'est pas encore rentrés. Elle essaie alors de motiver Hannibal pour qu'il réveille maz', qui squatte chez lui.

    Entre temps comme je gèle et que j'ai l'impression d'avoir perdu trois orteils, je décide de faire mon touriste. Direction les Champs Elysées. Je m'arrête à la gare Montparnasse pour prendre un billet de train (hors de question que je refasse 4h de route dans le car). Au moment où je descend à la station Champs Elysées, je reçois un texto : maz' est réveillée, elle arrive à la Porte de Versailles. Je souffle bruyamment et fais donc demi-tour.

     

    Il est 13h30 quand nous entrons finalement dans le salon. Maz' montre un string à un gardien et il la laisse passer. Je me contente de montrer mon invitation, et il vérifie mon sac (non je n'avais pas de string dedans). Nous voilà dans la place. Mon sandwich minable (pfff les supérettes parissiennes...) de 10h30 est bien loin. Première impression : c'est grand.

    On passe rapidement les stands des cochons, parce que franchement les cochons c'est pas super mignons. On arrive aux vaches. Il y en a des belles, des moches, des grandes, des petites, des hippies... J'ignorais qu'il y avait tant de races.

    Après ça, direction le stand de la Savoie, où je goûte de l'abondance après que maz' ait noué contact avec la dame. Puis direction la Haute Savoie et là il s'avère que maz' connaît quelqu'un de la famille d'un gars du stand (enfin j'ai pas tout suivi).

    On poursuit notre découverte des vaches du monde, puis on passe aux moutons et aux chèvres, on goûte entre temps du caramel (j'ai encore la cuillère)... Pas d'étudiants en vue, et aucune envie d'aller voir les industriels.

     

    On change de hall et on arrive à celui des espaces regionaux et des autres pays. J'aurais bien voulu travaillé sur le stand espagnol, histoire de faire connaissance avec un des deux vendeurs. Les beaux bruns ténébreux m'ont toujours fait craquer. Hem...

    L'autre gars du stand nous fait goûter quelques trucs, puis sous nos yeux ébahis il nous étale une montagne de charcuterie, au moins trois kilos, en nous disant que le jeune couple que nous sommes serions ravis de commencer la soirée avec ça (oh oui maz', embrasse-moi, je sens le saucisson !). Et je vous fais le tout pour 50 euros. Maz' achète.

    Ensuite on va manger sur un stand pseudo chinois avec un serveur néerlandais et un autre qui vient du sud... de l'europe. Pas top (la nourriture -les serveurs non plus-).

    Après nous allons en Italie, où un gars sert un café ridiculement petit à maz' pendant que je mate son collègue en pestant plus ou moins intérieurement contre la manie de porter des jeans bouffants qui cachent toutes les formes qu'on voudrait voir.

    Direction ensuite la Suisse. Pour le coup je ne me suis pas plaint que la robe de bure masque le corps du moine. Cette fois-ci encore on nous prend pour un jeune couple. On fait si hétéro ? C'est flippant. :-p

     

    On tombe ensuite sur les chevaux, et tout ce que j'en retiens c'est que les Parisiens n'ont pas la technique avec les bêtes. C'est là aussi que j'ai commencé à me dire que c'était cruel d'enfermer des bêtes comme ça en pleine foule et que les pauvres machins devaient stresser à mort.

    Après ça nous avons cherché les chiens, et nous avons fait quelques kilomètres pour les trouver (en tournant en rond). Mouais, je m'attendais à plus de variété.

     

    Enfin nous avons cherché la sortie, après une vaine mais belle tentative de maz' pour me remotiver à aller à la rencontre des industriels de l'agroalimentaire. Rien à battre, je voulais de l'air ! Là encore on a lutté.

    Au moment où on est sorti une troupede CRS sont entrés en trombe dns la Salon. Ce qui s'est passé restera à jamais un mystère pour moi : une crise de démence de José Bové ? La libération de Saturnin le taureau de 1571 kg ?

     

    Après le salon, direction l'école de Lulu. Les talents d'orientation de maz' couplés aux miens on fait que nous n'avons même pas eu besoin d'aide (on a quand même sorti le plan, mais il n'a pas servi). Chez Lulu on a retrouvé Lulu (si si) et Titou. Je me suis étalé comme une loque sur le lit, j'en avais plein les pattes.

     

    Enfin, après un dernier coup de speed vers 18h30, je me suis retrouvé dans le train, sur le chemin du retour pour ma Normandie. J'ai encore maté, mais je me suis fait capté étant donné que le gars était derrière moi et que j'étais donc obligé de me retourner. Il a fini par changer de wagon XD.

     

     

    Bilan : une journée qui a été très bonne malgré un démarrage difficile.


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  • J'aime bien me prendre la tête sur des questions sans intérêt.

     

    Aujourd'hui : qu'est-ce que j'attends d'une relation ?

     

    Après quelques minutes d'intense réflexion, j'en suis arrivé à cette conclusion : je veux du spectaculaire, pas forcément du sentimental. Je veux des scènes intenses. Des disputes colorées avec portes qui claquent, mots blessants qui fusent et vaisselle qui vole. Des moments de silence où même en plein milieu d'une foule tout se joue dans le regard et dans les attitudes (le truc kitchissime de "chacun d'un côté de la vitrine et on se suit des yeux et des mains" :-p). Des retrouvailles mémorables au mépris des gens qui nous entourent. Des soirées romantiques et d'autres torrides...

     

    Mais tout ça, c'est du paraître. Paraître amoureux, paraître former un couple parfait (oui dans ma définition du couple parfait il y a des engueulades)... Et est-ce que je peux être, c'est la question que je me pose.

    Je crois qu'il faudra que quelques garçons me disent que je suis un salaud sans coeur et partent sans se retourner avant que je sois capable de vraiment me débarasser de ma carapace (si ce n'est qu'une carapace et pas un état irréversible)...

     

    M'enfin dans cette situation comme dans beaucoup d'autres, mais trois slogans s'allient : "I will survive", "on verra bien" et "y'a pas de problème", du coup ces états d'âme n'affectent pas mon moral.


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